FOCUS : LES CHAMPIONS DE
FRANCE
Sébastien Mathieu (Champion
de France GT/Tourisme).
Agé de 37 ans,
ce résident de Rebastens de Bigorre (65) est un fidèle de la première heure du
Trophée GT Classic. Longtemps vu à bord d’une Porsche 964 RSR, l’homme est
passé plus récemment aux commandes d’une BMW M3 GTR développée par ses soins et
ceux de son team GBF Racing. Des soucis de moteur l’ont toutefois contraint à
revenir à la Porsche pour la fin de saison. Sur les dix courses de GT Classic
de l’année, Sébastien Mathieu en a remporté huit, terminant les deux autres à
deuxième place. Au palmarès du Championnat de France GT/Tourisme, il succède à
l’un de ses camarades d’équipe, Laurent Sabatier, et à Franck Quagliozzi,
classés ex-aequo en 2020.
Lionel Robert (Champion de
France Monoplaces/Protos).
Revenu disputer une saison
complète le Formule Renault Classic, Lionel Robert a vu une seule victoire lui
échapper à la suite d’un bris mécanique. A 59 ans, le Manceau aux neuf
participations aux 24 heures du Mans décroche grâce à cette série son premier
titre de champion de France. A bord d’une Martini proche de celle qu’il
pilotait cette année (et en compagnie du même préparateur Philippe Boespflug
!), il avait bien failli obtenir cette distinction en Formule Renault « moderne
» en 1985. Au palmarès du championnat, Lionel Robert succède au triple couronné
Frédéric Rouvier, mais aussi à un certain Antoine Robert, son fils !
LE FILM DE LA JOURNEE
Asavé Racing 65 et Racing 75
(Course 2 / 45 mn)
Le top 5 : Asavé 75 : 1.Derossi
(Elva MK7), 2.Valinho/Mathon (Datsun 240Z), 3.Doux (Alpine A110), 4.Dupuy (Ford
Escort RS), 5.Lagache (Porsche 914/6).
Asavé 65 : 1.Deleplanque (Lotus
Elan), 2.Gravier (AC Cobra), 3.Benne (Lotus Elan), 4.Wilhelm (Jaguar type E),
5.Paulus (Alfa Giulia).
En deux mots : La seconde
course de l’Asavé lance des hostilités du dimanche matin. Parti pour prendre sa
revanche après ses malheurs de la veille, José Beltramelli (TVR 400 Griffith)
joue à nouveau de malchance en abandonnant dès le premier tour avec une roue
éprise de liberté. Peu après, la course perd deux autres de ses favoris,
Jean-Marc David (Lola T70) et Sylvain Regnier (Porsche 910), arrêtés au drapeau
noir pour un problème de respect du niveau sonore autorisé. Tout cela facilite
l’échappé de François Derossi (Elva MK7), qui atteint le cap des 15 mn et de
l’ouverture de la fenêtre des arrêts aux stands devant la Datsun 240Z de Jean
Charles Valinho/Dominique Mathon. Une fois la fenêtre refermée à la trentième
minute, l’avance du pilote de l’Elva avoisine la trentaine de secondes. Dès
lors celui-ci se dirige vers sa seconde victoire du week-end. Derrière la
Datsun, deuxième, Eugène Deleplanque hisse sa Lotus Elan au troisième rang et
s’impose en Asavé Racing 65. Au général, Richard Doux signe la « perf » du
matin en glissant son Alpine A110 au pied du podium.
Trophée Lotus (Course 2 / 25
mn)
Le top 5 : 1.X.Jacquet,
2.Cazalot, 3.Delhaye, 4.Beloou, 5.C.Jacquet (tous sur Lotus Seven).
En deux mots : Cette deuxième
course dominicale s’accompagne d’un grand enjeu : elle doit décider du nom du
vainqueur du Trophée Lotus 2021. Sur la lancée de sa courte victoire du samedi,
Florent Cazalot est le premier à se porter au commandement, puis c’est au tour
de Xavier Jacquet de mener ce turbulent peloton d’une quarantaine d’autos. A
mi-course, Cyril Cazalot et Dominique Vulliez sont dans ses roues et vont bientôt
échanger leurs positions, tandis qu’Anthony Delhaye suit de près. Comme
toujours en Trophée Lotus, la fin de course s’annonce particulièrement
disputée. Xavier Jacquet aborde le dernier tour avec une seconde d’avance et
achève
la
course en vainqueur devant Dominique Vulliez, finalement pénalisé de 30’’ pour
non-respect de la route de course. Florent Cazalot et Anthony Delhaye encadrent
ainsi sur le podium un Xavier Jacquet lauréat du Trophée Lotus pour la deuxième
année de suite.
Trophée Formule Ford Kent et
Trophée Formule Ford Zetec (Course 2 / 25 mn)
Le top 5 : Zetec : 1.Sanjuan
(Tatuus RC99), 2.Gerarduzzi (Van Diemen).
Kent : 1.Genecand (Van Diemen
RF92), 2.Beloou (Van Diemen RF90), 3.Dousse (Van Diemen RF90), 4.Vaglio-Giors
(Crosslé 32F), 5.Simon (Van Diemen RF91).
En deux mots : Comme la veille
il revient aux deux Formule Ford Zetec d’Augustin Sanjuan et Marco Gerarduzzi
le soin de donner le tempo dès les premiers tours. Entre eux, l’ordre s’inverse
à l’approche de la mi-course, tandis qu’une autre bataille s’instaure quelques
secondes plus loin : celle qui oppose des meilleurs pilotes de Formule Ford
Kent. A ce niveau, Gislain Genecand prend l’ascendant sur Nicolas Beloou et
Arnaud Dousse. Quelques tours plus tard, le leader Marco Gerarduzzi perd un
temps précieux, puis écope d’un Drive Through. Dès lors, le Suisse Augustin
Sanjuan a la voie libre et prend sa revanche de la course 1 en s’imposant
devant les Kent de Gislain Genecand, Nicolas Beloou et Arnaud Dousse. Sur le
modèle de la C1. Christian Vaglio-Giors s’impose en GHI et Claude Thetiot en «
pré 90 » devant Michel Kozyreff, l’opérateur de ce plateau.
SportProtosCup (Course 2 /
25 mn)
Le top 5 : 1.Vulliez (Bogani
Alfa), 2.Kolly (Lola BMW), 3.Boch (Lucchini Alfa), 4.Candiani (Lucchini Alfa),
5.Gandini (Merlin Honda).
En deux mots : Déjà en piste peu
de temps auparavant en Trophée Lotus, Dominique Vulliez est cette fois au
volant de son proto Bogani à moteur Alfa. Le début de course tourne à son
avantage face à Louis Kolly (Lola T292 BMW), Pierre-Loup Boch (Lucchini Alfa)
et le vainqueur de la course 1, Stéphane Nguyen (Lucchini Alfa). A mi-distance,
les quatre hommes sont toujours dans cet ordre, alors que la course est
momentanément neutralisée. Celle-ci est ensuite relancée pour six derniers
tours avec un quatuor inchangé, avant que Stéphane Nguyen n’écope d’un Drive
Through. Devant, Dominique Vulliez tient bon et décroche une victoire méritée
devant Louis Kolly, Pierre-Loup Boch et l’Italien Gianluigi Candiani, les
quatre pilotes franchissant l’arrivée groupés en à peine plus de trois
secondes. Cinquième, Philippe Gandini est le vainqueur de la catégorie C3.
Youngtimers GTI Cup et Maxi 1300 Series (Course 2 / 30 mn)
Le top 5 : GTI Cup :
1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.Vivas (AX Coupe), 3.Mathez (Peugeot 309), 4.Hawes
(Golf GTI), 5.Latz (R5 GT).
Maxi 1300 Series : 1.Calas
(Cooper), 2.Gandini (Mini Jem), 3.Destombes (Simca CG), 4.Trousse (Cooper),
5.Gruelles (Marcos).
En deux mots : Sans surprise,
Franck Quagliozzi entame cette course au commandement devant Samuel Vivas et
Damien Benjamin (contraint mais le drapeau rouge est rapidement sorti du fait
d’une imposante trainée d’huile. Une fois le travail des commissaires achevé,
la course est enfin relancée et perd immédiatement le vainqueur du Maxi 1300 de
la veille ; Jean-François Besson. Devant, Franck Quagliozzi s’échappe à nouveau
devant Samuel Vivas, Sébastien Calas, le leader des Maxi 1300, et Julien
Trousse, sous le coup d’un Drive Through. La fin de course n’apporte pas de
changement au général et en Youngtimers GTI Cup avec un Franck Quagliozzi dominateur
face à la petite AX Coupe de Samuel Vivas, toutefois battu de seulement 3’’8
sur la ligne d’arrivée. Troisième sous le drapeau à damier, Julien Trousse
écope de 30’’ de pénalisation pour son Drive Through non effectué, laissant sa
place à Sébastien Calas, qui impose sa Mini Cooper en Maxi 1300 Series devant
la Mini Jem de Philippe Gandini et le Simca CG de Jean-Pierre Destombes.
Trophée F3 Classic et
Trophée Formule Renault Classic (Course 2 / 30 mn)
Le top 5 : F3 : 1.Rouvier
(March 783), 2.Martin (Martini MK39), 3.V.Leone (Alba AR1), 4.Châteaux (Ralt
RT3), 5.Lacour (Martini MK42).
Formule Renault : 1.Robert
(Martini MK48), 2.Vaglio-Giors (Martini MK51), 3.Gobba (Martini MK54), 4. «
Nelson » (Martini MK48), 5.Bernard (Martini MK54).
En deux mots : Vainqueur à
l’arraché de la course 1, Frédéric Rouvier aborde cette seconde rencontre en
bouclant le premier tour en tête. Mais Matthieu Châteaux réagit aussitôt et
prend le pouvoir dès la boucle suivante. Bien parti, Eric Martin boucle les
premiers tours derrière eux tout en précédant Valerio Leone. Le seul
représentant de la famille, puisque son fils Davide, deuxième la veille, a été
lâché par sa boite dans le tour de chauffe. A mi-course, Matthieu Châteaux
tient bon en tête, plus de trois secondes devant Frédéric Rouvier, tandis
qu’Eric Martin résiste lui aussi à son rival direct, Valerio Leone. Parti
cinquième, Fred Lajoux trahi par son moteur n’est déjà plus là, laissant sa
place à Lionel Robert, toujours aussi impérial en Formule Renault. A l’approche
de la fin de course, Frédéric Rouvier recolle au leader et finit par
aborder le dernier tour avec une seule petite seconde de retard. Mais Matthieu
Châteaux ne cède pas et passe le premier sous le drapeau à damier… avant
d’écoper de 30’’ de pénalisation pour avoir effectué le dépassement de début de
course sous drapeau jaune. Suivent Eric Martin, Valerio Leone et le vainqueur
de la Formule Renault - et nouveau champion de France - Lionel Robert. Celui-ci
s’impose sur son plateau devant Christian Vaglio-Giors, Jean-Paul Gobba et «
Nelson », tandis que Bernard Soulié s’impose en « atmo ».
Roadster Pro Cup (Course 2 /
25 mn)
Le top 5 : 1.Fresnais,
2.Castillou, 3.Hergault, 4.Gosset, 5.Durville (tous sur Mazda MX-5).
En deux mots : La seconde
course des Mazda MX-5 de la Roadster Pro Cup démarre sur les bases de l’arrivée
de la C1 avec Laurent Fresnais en tête poursuivi par le jeune Axel Castillou. A
mi-course, les deux hommes sont toujours au contact, suivis par Steeve Hergault
à trois secondes et Jérôme Durville à dix secondes. Solide leader, Laurent
Fresnais creuse un léger écart par la suite, laissant Axel Castillou aux prises
avec un Steeve Hergault de plus en plus menaçant qui finit par avoir gain de
cause à un tour de l’arrivée… avant de reperdre sa place dans le dernier tour !
Derrière ce trio, l’organisateur Philippe Gosset profite de la fin de course
pour remonter au quatrième rang. Au classement final de la Roadster Pro Cup, le
dernier mot est pour Steeve Hergault.
Trophée Saloon Cars et
Trophée GT Classic (Course 2 / 30 mn)
Le top 5 : Saloon Cars :
1.Grenet (Dodge Viper), 2.Desmaele (Porsche 996), 3.Danne (BMW M3 GTR),
4.Lefebvre (Audi Quattro), 5.Lortal (Caterham).
GT Classic : 1.Mathieu (Porsche
964), 2.Hals (De Tomaso Pantera), 3.Rosembly (BMW Z3), 4.Faure (Porsche 964),
5.Daumas (BMW Z3).
En deux mots : Intouchable
samedi, Julien Grenet remet ça dès le début de cette course de clôture du
meeting (et de la saison !). Derrière l’insaisissable Dodge Viper, Sébastien
Mathieu, le leader du GT Classic, s’installe durablement à la deuxième place au
volant de sa Porsche 964, tandis que derrière lui une sérieuse empoignade
oppose Fabrice Lefebvre à Michaël Desmaele. La situation ne varie guère par la
suite. Julien Grenet passe sous le damier avec une large avance (22’’179) sur
Sébastien Mathieu, lui-même nettement détaché devant la Porsche 996 de Michaël
Desmaele et la BMW M3 GTR de Christian Danne. Moins chanceux, Fabrice Lefebvre,
déjà handicapé
par sa direction assistée, doit effectuer un Drive through dans le dernier
tour.
A SUIVRE : L’HISTORIC TOUR
2022 !
La huitième saison de l’Historic
Tour s’échelonnera sur six meetings chronologiquement programmés à Nevers
Magny-Cours, Lédenon, au Val de Vienne, à Charade et Albi.
Les dates : 25/27 mars : Nevers
Magny-Cours, 15/17 avril : Lédenon, 6/8 mai : Dijon, 9/11 septembre : Val de
Vienne, 30/9 -2/10 : Charade, 21/23 octobre : Albi.
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