Le Circuit Paul Ricard sera ce week-end le théâtre de la finale de la saison 2025 du Championnat de France FFSA Circuits.

Six championnats seront à l’œuvre pour un total de 14 courses. En point d’orgue de cet événement hyper convivial pour le public, l’attribution des différents titres de Champion de France FFSA et la désignation du premier lauréat de la SRO GT Académie.

C’est une tradition incontournable : début octobre, le Circuit Paul Ricard accueille la dernière épreuve du Championnat de France FFSA Circuits. Un rendez-vous toujours très populaire auprès des fans, tant pour l’activité en piste (avec six championnats différents et 14 courses au menu dès samedi 11h40) que pour l’accessibilité. Avec des billets à 12 euros seulement la journée (16 euros le week-end) comprenant le parking, l’accès au paddock pour tous et la possibilité de participer aux Pit Walks (un samedi et un dimanche), cette finale de la saison ravira tous ceux qui rejoindront le plateau du Castellet.

À l’affiche, on retrouve le Championnat de France FFSA GT, le Championnat de France FFSA Tourisme, l’Alpine Elf Cup Series, la Porsche Carrera Cup France, le McLaren Trophy Europe et la Clio Cup Series. 

Au-delà d’une attribution des titres toujours passionnante (cinq des six championnats vivront leur ultime rendez-vous de la saison), le Circuit Paul Ricard permettra aussi de révéler le premier lauréat de la SRO GT Académie, une nouvelle compétition mise sur pied cette année par le promoteur SRO Motorsports Group avec le soutien de la Fédération Française du Sport Automobile. 

 

SRO GT Académie : quatre pilotes en quête du graal

Inaugurée en 2025, la SRO GT Académie vivra donc son dénouement sur le Circuit Paul Ricard dans le cadre de la finale du Championnat de France FFSA GT. Et l’enjeu est de taille ! Le lauréat recevra en effet une dotation de 150.000 euros et un encadrement de SRO et de la FFSA Academy pour disputer le GT World Challenge Europe powered by AWS en 2026. Autrement dit, le FFSA GT (qui se dispute avec des GT4) est une rampe de lancement vers le GT3, qui est aujourd’hui la catégorie de référence au niveau planétaire.

Ouverte aux pilotes de moins de 30 ans de toutes les nationalités, cette compétition a notamment comme particularité de se baser sur les performances individuelles sans tenir compte des résultats de l’équipage. L’attribution des points se fait en effet à partir de six critères objectifs : le résultat des essais qualificatifs, le classement après le premier relais de la course 1 (disputé par les pilotes Pro), le meilleur tour en course (dans les deux confrontations) et le rythme en course (avec la moyenne des meilleurs tours dans les deux courses).

Quatre pilotes abordent la finale de la saison avec une chance mathématique de s’imposer. Gaspard Simon (Alpine A110 GT4 EVO/Code Racing Development) est en tête avec 179 points, soit quatre de plus qu’Ethan Gialdini (Ginetta G56 GT4 EVO/CMR). Troisième, Nicolas Ciamin (Ginetta G56 GT4 EVO/CMR) compte 38 points de moins que le leader. Enfin, avec 53 points de retard et 72 unités encore en jeu, Viny Beltramelli (Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport/JSB Compétition) conserve un infime espoir lui aussi. 

 

Suspense garanti pour la finale du Championnat de France FFSA GT 

Fidèle à ses habitudes, le Championnat de France FFSA GT proposera deux courses de 60 minutes samedi à 14h35 et dimanche à 13h00. Elles seront à suivre en direct sur la chaîne YouTube GTWorld et les absents auront tort car le suspense promet d’être entier. 

Pour la première fois depuis 2022, pas moins de quatre équipages peuvent encore rêver de coiffer la couronne de la classe Pro-Am au moment d’aborder cette finale. Sachant que 52 points sont encore en jeu et que l’écart entre les leaders et les quatrièmes n’est que de 26 points, tous ont de vraies chances d’atteindre l’objectif de toute une saison.

Épatants depuis le début de cette année, Stanislav Safronov et Aleksandr Vaintrub (Aston Martin Vantage AMR GT4 EVO/Mirage Racing) mènent le championnat, mais Gaspard Simon et Pascal Huteau (Alpine A110 GT4 EVO/Code Racing Development) sont revenus à 8 points après le rendez-vous de Magny-Cours. Pointés à 13 points seulement, les champions 2023 Olivier Jouffret et Éric Trémoulet (Mercedes-AMG GT4/Vic’Team) ont aussi leur sort entre les mains. Légèrement en retrait, Rudy Servol et le pistard-rallyman Nicolas Ciamin auront besoin d’un coup de pouce du destin pour s’imposer sur la Ginetta G56 GT4 EVO de CMR puisqu’ils ont 26 points de retard.

Les choses semblent plus limpides en Am Cup. Vice-champions dans cette classe en 2024, Stéphane Lémeret et Stéphane Auriacombe (Alpine A110 GT4 EVO/CMR) sont en position de prendre leur revanche. Le duo belgo-français arrive en effet sur le Circuit Paul Ricard avec une avance de 35 points sur Kevin Jimenez et Florent Grizaud (Porsche 718 Cayman GT4 RS Clubsport/GPA Racing). Outre la recherche du titre, les deux Toulousains devront sécuriser leur médaille d’argent face à la Britannique Jodie Sloss et à David Levy (Aston Martin Vantage AMR GT4 EVO/Mirage Racing).

 

Trois titres sur cinq encore en jeu en Championnat de France FFSA Tourisme 

Cinq mois et demi après son lancement lors des Coupes de Pâques de Nogaro, le Championnat de France FFSA Tourisme vivra son sixième et dernier rendez-vous ce week-end sur le Circuit Paul Ricard. Une finale avec son lot de suspense puisque trois des cinq titres mis en jeu doivent encore être attribués. 

Quatre sprints de 25 minutes sont au menu samedi à 11h40 et 19h25 puis dimanche à 10h00 et 16h50. Ces quatre courses seront évidemment à suivre sur place ou en direct sur la chaîne YouTube GTWorld. 

Leader de la classe TCR depuis le meeting de Spa-Francorchamps, Giovanni Scamardi (Cupra Léon VZ TCR/SP Compétition) arrivera en grand favori sur cette finale de la saison, seul Raphaël Fournier (Hyundai Elantra N TCR/JSB Compétition) étant encore en mesure de le priver de la couronne. L’écart entre le Belge et le jeune Français est de 30 points alors que 50 sont encore à attribuer. La concurrence pourra-t-elle arbitrer ce duel ? Ce sont en tout cas une petite dizaine de TCR qui seront de la partie avec, en plus des habitués, plusieurs pilotes découvrant – ou redécouvrant – le Championnat de France FFSA Tourisme. 

Déjà champion de la classe GT Light depuis la dernière épreuve à Lédenon, David Chiche (Ligier JS2 R/Team CDRS) arrivera sans aucun stress sur le Circuit Paul Ricard. Son objectif : finir l’année en beauté face à une concurrence bien relevée : Stéphane Codet (Ligier JS2 R/Team CDRS), Laurent Joubert (Ligier JS2 R/J’Nov Auto Racing by JSB) et Romain Duqueine (associé à son papa Vincent sur la Ligier JS2 R du Duc Racing) semblent tous les trois en mesure de viser les victoires, avec en outre la lutte pour la deuxième place du championnat entre les deux premiers. 

Alors que Florian Briché (Peugeot 308 RC/JSB Compétition) avait dominé le début de saison, un week-end noir à Lédenon a vu le Nordiste perdre les commandes du championnat pour la première fois. Très régulier depuis le début de cette année, Kevin Ropars (Peugeot 208 TC/2RT) n’a pas laissé passer sa chance… et il compte bien la jouer jusqu’au bout ! Kevin aborde cette finale avec 11 points d’avance sur Florian. Sachant que quatre victoires du poursuivant lui permettraient de coiffer la couronne, le duel promet d’être intense.

Mickaël Boisdur a décroché le titre de la classe TCA avant l’heure à Lédenon. Il visera néanmoins de nouveaux succès lors d’une épreuve s’apparentant à un match entre trois Mini R56 MCS-R engagées par ADWShop Motorsport et une demi-douzaine de Renault Clio Cup IV. La deuxième place du championnat se jouera entre Claude Carlos (avec son frère Julien au sein du Team Leal Compétition) et Lubin Henry (Team Leal Compétition), qui fera équipe avec son papa Henry. 

Enfin, c’est dans la classe TCA Light que le suspense sera le plus intense. Cinq points seulement séparent Karel Eyoum et Léo Berson dans cette catégorie regroupant les Peugeot 208 RC. Tous les scénarios semblent possibles au cours des quatre courses dans un peloton toujours très animé avec une dizaine de concurrents attendus, dont Nicolas Roumezy (Comte Racing Team), mathématiquement toujours en lice. Mais avec 47 points de retard, il lui faudrait un miracle.